ANI - Le président libanais Joseph Aoun, a confirmé que « personne n'a abordé avec nous la question de la normalisation avec Israël". M. Aoun l'a dit dans une interview accordée aujourd'hui à la chaîne qatari, Al-Jazeera.
"Le Liban est attaché aux décisions du sommet de Beyrouth et de la conférence de Riyad. Nous soutenons la formation d'un comité militaire, civil et technique pour sécuriser les frontières sud du Liban, ainsi qu'un retour à la convention d'armistice de 1949 », a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a souligné que « l'armée fait son devoir et est prête à assumer la responsabilité du contrôle de la frontière, et il faut faire pression sur Israël pour qu'il s'y conforme ».
Il a souligné que « les réalisations de l'armée sont importantes, et des tunnels et des dépôts de munitions ont été découverts au sud et au nord du Litani. L'armée accomplit son devoir au sud du Litani, démantelant les tunnels et confisquant les armes sans opposition du Hezbollah ».
Il a estimé que « le Hezbollah est conscient des intérêts du Liban et que la situation internationale et régionale y est propice. Des messages sont échangés avec le Hezbollah pour aborder la question du monopole de l'État sur les armes ».
Il a révélé que « le dialogue concernant le monopole des armes sera bilatéral entre la présidence et le Hezbollah », et que "la décision de restreindre les armes à l'État a été prise et sera mise en oeuvre par le dialogue et loin de la force". Il a déclaré : « Nous avons besoin d’une stratégie de sécurité nationale qui fortifie le Liban et d’où émerge une stratégie de défense ».
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