ANI - Le ministre des Travaux publics et des Transports, Fayez Rasamni, a confirmé lors d'une conférence de presse tenue aujourd'hui, après une visite d'inspection au port de Beyrouth, que "la sécurité au port est sous surveillance attentive.
« Nous n'acceptons aucun commentaire médiatique qui remettrait cela en question », a-t-il dit.
Il a souligné que "le travail au port de Beyrouth sera géré avec le même sérieux et la même vigueur que celles appliquées à l'aéroport international Rafic Hariri".
Il a expliqué avoir tenu une réunion avec les agences de sécurité opérant dans le port, leur demandant de renforcer les mesures et d'améliorer la surveillance pour garantir la sécurité. Il a affirmé que "toutes les allégations circulant au sujet de la contrebande d'armes ne reposent sur aucune preuve".
Rasamni a mentionné que "le port de Beyrouth est un établissement vital pour tous les Libanais, et qu’il n'est pas permis de diffuser de fausses informations qui compromettent sa sécurité", insistant sur le fait que "le dossier de la sécurité est en tête des priorités". Il a également ajouté que le gouvernement travaille à assurer des appareils de scan modernes qui seront fournis à tous les points d'entrée maritimes, terrestres et aériens, dans le cadre d'un plan global visant à améliorer la surveillance et le contrôle des frontières.
Il a également souligné la nécessité de redéfinir le cadre juridique du port, de revoir, de modifier et de mettre en vigueur les lois régissant son fonctionnement. Il a expliqué que "le comité temporaire supervisant le port le tiendra informé de tout ce qui doit être fait pour son développement".
Rasamni a conclu en indiquant qu'il "y a cinq agences de sécurité qui coordonnent leur action actuellement au port", estimant qu'"il est nécessaire de créer un appareil unifié ou une direction responsable de manière directe de la sécurité du port de Beyrouth, semblable à ce qui est en vigueur à l'aéroport international Rafic Hariri".
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