ANI - Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a condamné la frappe aérienne israélienne menée dans la nuit de lundi à mardi sur la banlieue sud de Beyrouth, la qualifiant d'agression flagrante contre le Liban et sa capitale. Cette frappe, survenue le premier jour de l'Aïd el-Fitr, constitue la deuxième attaque contre la zone ces derniers jours.

M. Berri a déclaré que cette attaque ne constituait pas une simple violation parmi les 2 000 violations du cessez-le-feu et de la résolution 1701 de l'ONU, mais une attaque directe visant à saper l'accord négocié par l'ONU et son mécanisme de mise en oeuvre. Il a souligné que le Liban avait pleinement respecté la résolution, tandis qu'Israël continuait de bafouer ses engagements.

Il a également lié cette attaque aux récents incidents sécuritaires survenus au Sud-Liban, sur lesquels les autorités militaires, sécuritaires et judiciaires libanaises ont enquêté et qui, selon lui, portaient la marque d'Israël dans leur calendrier, leurs objectifs et leur exécution.

Berri a exhorté les pays parrainant l'accord de cessez-le-feu à assumer leurs responsabilités et à faire pression sur Israël pour qu'il cesse son agression, respecte la souveraineté du Liban et se retire des territoires libanais occupés.

Il a présenté ses condoléances aux victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

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