ANI - Le président de la Chambre, Nabih Berri, a affirmé que le Liban ne cédera, sous aucun prétexte et quelle que soit l'ampleur des pressions, aucune parcelle de son territoire, aucun grain de son sol ou aucun droit de sa souveraineté. Il a affirmé que le Liban recourra à tous les moyens disponibles pour protéger ces droits et libérer ce qui reste de sa terre occupée par Israël.
Lors d'une rencontre avec une délégation de la nouvelle équipe administrative de l'Association de spécialisation et d'orientation scientifique, le président Berri a souligné que préserver le Liban, consiste à préserver le sud, et que cette préservation est une responsabilité nationale collective qui doit être un point de consensus et d'unité, et non de division.
Il a ajouté : « Croyez-moi, si nous sommes unis, nous pouvons surmonter tout défi auquel le Liban pourrait faire face. C’est par l’unité que nous avons triomphé, tandis qu’à travers la division et la fragmentation, le Liban a souffert de maux et de dangers qui ont menacé son existence même. Aujourd'hui, plus que jamais, tout le monde est appelé à renforcer les atmosphères d'unité et à faire ressortir toutes les thématiques qui rapprochent les Libanais, tout en évitant ce qui les divise. »
Le président Berri a exprimé l'espoir d'atteindre un consensus sur l'adoption d'une méthode unifiée pour réaliser les nominations administratives, selon des critères de compétence et d'intégrité. Il a insisté sur le fait que la confiance et la sérénité résident au sein du Liban et entre les mains des Libanais. Il a souligné que le rythme actuel des travaux, que ce soit dans la réalisation des nominations entamées par le gouvernement ou dans le rétablissement de l'administration publique, conduira inévitablement le Liban sur la voie de la sortie de ses crises.
Concernant le dossier des réfugiés syriens, le président Berri a indiqué : « Il n'est pas acceptable que ce dossier reste tel qu'il est actuellement. Il est temps que la communauté internationale, après les changements survenus en Syrie, aborde ce dossier le plus rapidement possible, afin de préserver la stabilité du Liban et de permettre aux réfugiés de retourner dans leur pays d'origine, la Syrie. »
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