ANI - "Il est important de maintenir la confidentialité de l'enquête en cours sur l'ancien gouverneur de la Banque centrale libanaise (Banque du Liban - BDL), Riad Salamé". C'est ce qu'a annoncé le bureau de presse de Salamé dans un communiqué aujourd'hui, citant "les obligations légales décrites dans le Code de procédure pénale du pays, notamment l'article 53 du Code, qui impose la confidentialité dans les enquêtes criminelles et punit toute violation d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et d'une amende".
L'équipe de défense de l'ancien gouverneur a souligné son engagement envers cet article et a exhorté les autres à le respecter « pour garantir l'objectivité de l'enquête ». Le bureau a noté que "Salamé a coopéré à plus de 20 enquêtes criminelles à Beyrouth et au Mont Liban avant et après la fin de ses fonctions officielles, à condition qu'elles respectent le droit procédural et soient menées de manière impartiale".
Selon le bureau, "cette coopération s'est poursuivie même après sa récente détention par le procureur".
Par ailleurs, le bureau a souligné que « le Code de procédure pénale reconnaît deux droits : le premier est le droit de garder le silence, sans que le silence ne soit considéré comme une preuve contre la personne mise en examen (article 77 du Code de procédure pénale) ».
« Le deuxième est la présomption d'innocence jusqu'à ce qu'une condamnation définitive soit prononcée (paragraphe 2 de l'article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966) », a-t-il ajouté.
« Nous adhérons à toutes les dispositions et principes du Code de procédure pénale et appelons tout le monde à les respecter », a déclaré le bureau.
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