ANI -
Un sommet diplomatique se tiendra ce dimanche en Israël avec les trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’État hébreu
Israël a annoncé ce vendredi la tenue d’une rencontre « historique » à l’occasion de la visite prévue du secrétaire d’État américain Antony Blinken, avec les Émirats arabes unis, le Maroc et Bahreïn, trois pays arabes ayant récemment normalisé leurs relations avec l’État hébreu. « À l’invitation du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, ce dimanche et lundi, un sommet diplomatique historique se tiendra en Israël », a indiqué son bureau.
Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont été les premiers pays arabes du Golfe à normaliser publiquement leurs relations avec Israël en septembre 2020, sous l’impulsion de Donald Trump, alors président des États-Unis. Le Maroc et le Soudan ont ensuite établi des accords similaires.
« Reconstruire » sa relation
Cette rencontre est organisée à l’occasion d’une tournée dans la région du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, qui doit débuter samedi. Ce déplacement a pour première étape Israël et la Cisjordanie occupée, où il doit aborder des questions relatives à l’Iran et au conflit israélo-palestinien.
Il doit aussi « intensifier les efforts » face à l’invasion russe en Ukraine, alors qu’Israël a opté pour une position prudente dans ce conflit et que l’Autorité palestinienne ne s’est pas prononcée clairement. M. Blinken s’entretiendra d’abord avec le Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’est proposé comme médiateur entre Moscou et Kiev. Puis le secrétaire d’État rencontrera le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah.
M. Blinken avait déjà rencontré M. Abbas l’an dernier et affirmé qu’après des années de divorce sous l’ère Trump, Washington voulait « reconstruire » sa relation avec les Palestiniens, tout en reconnaissant à Israël le « droit » de se défendre. À l’annonce des accords de normalisation, les Palestiniens avaient dénoncé un « coup de poignard dans le dos » et une trahison du « consensus arabe » faisant du règlement du conflit israélo-palestinien la condition sine qua non à la normalisation des relations avec l’État hébreu.
Avec AFP
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