A partir du CES, Makary : "J'essaie d'assurer des financements aux médias publics en dehors du budget"

ANI – Le Conseil économique et social (CES) présidée par Charles Arbid a organisé jeudi matin un débat sur le thème «le rôle des médias dans le redressement économique au Liban» avec le ministre sortant de l’Information Ziad Makary comme principal intervenant.

Dans un mot de circonstances, le président du CES Charles Arbid a estimé que «le travail dans la presse est un art et qu’il ne s’agit aucunement d’une confrontation en continu» souhaitant par ailleurs que «les médias jouent un rôle dans l'apaisement de la situation en véhiculant la réalité».

M.Arbid a annoncé que le CES en partenariat avec le ministère de l’Information voudrait mettre on oeuvre un projet intitulé « Brand of Lebanon ».

« Ce projet consiste en une politique nationale stratégique que nous devons mettre en place afin de montrer la valeur ajoutée dans notre pays. Ce projet a besoin de financement, d'idées et d'efforts’, a-t-il dit.

Le président du CES a également révélé avoir évoqué avec le ministre Makary l’idée de créer un Board of trustees pour le soutien et la continuité de Télé Liban, symbole des années glorieuses du Liban.

De son côté, le ministre sortant de l’information, Ziad Makary a souligné, dans son intervention, que les médias sont une industrie et l'économie est en partie faite par les médias, de sorte que les médias et l'économie sont comme deux investisseurs unis par un partenariat constructif et permanent, à travers lequel ils font tourner la roue de la production, augmentent les opportunités d'investissement et travaillent ensemble pour redresser les mauvaises trajectoires financières ».

« Les médias et l'économie sont complémentaires. Les médias tirent leur force de l'économie et l'économie tire sa force des médias, ajoutant « qu’à la lumière de cette dualité inévitable, de nombreux pays arabes et occidentaux ont créé des chaînes de télévision économiques dans le but est de stimuler l'économie, d’élargir les marchés et d'attirer les opportunités d'investissement. D’où la nécessité pour les médias privé et public d’investir d’abord dans la transmission de l'énergie positive et l'expulsion de l'énergie négative »

Le ministre Makary a regretté que les médias publics ne peuvent s’acquitter pour le moment de cette mission vu les retombées négatives de la crise sur leurs finances. « Par conséquent, j'essaie de rechercher des revenus supplémentaires en dehors du budget de l'État, en investissant dans les archives, et dans les actifs immobiliers appartenant au ministère, à la radio et à la télévision, et j'essaie également d'investir dans des partenariats arabes et occidentaux, tels que le jumelage avec des chaînes de télévision de premier plan, en plus de partenariats avec des écoles de médias au Liban pour introduire du sang neuf à Télé Liban », a-t-il conclu.

 

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