ANI - Le ministre sortant des Télécoms Johny Corm a estimé qu’il n’est peut-être pas facile pour un pays qui manque d'infrastructures de base, dont la plus importante est l'électricité qui assure l'accès à Internet, de mettre en oeuvre la stratégie de la transformation digitale
Lors d’un mot de circonstance prononcé lors de la séance inaugurale du forum intitulé « la transformation digitale: Opportunité et défis », organisé par le Centre International pour la Justice Humaine en coopération avec l'Ordre des Avocats de Beyrouth, à la Maison des Avocats, le ministre Johny Corm a souligné qu’il est devenu urgent que la stratégie de transformation digitale entre en vigueur, rappelant les nombreuses répercussions positives qui en résultent, dont le développement du secteur public en général, le renforcement de la confiance du citoyen dans l'État en particulier en permettant la réalisation de ses transactions par voie électronique depuis son domicile, ce qui lui fait gagner beaucoup de temps, économiser le coût du transport vers les départements concernés, et la réduction des possibilités de corruption et de pots-de-vin pour mener à bien les transactions.
«Il n'y a pas de projet de transformation numérique sans défis, car les fondements les plus importants pour le succès de cette transformation sont la disponibilité des infrastructures et la bonne gouvernance. Le gouvernement libanais a toujours considéré le secteur des communications et des technologies de l'information comme le principal levier de développement numérique, économique et social dans le pays », a-t-il relevé.
Le projet de la stratégie de transformation digitale 2020-2030 a été actualisé par la ministre d’Etat sortante aux affaires du développement administratif Najla Riachi et approuvé récemment par le gouvernement, rappelle-t-on.