Lors d’une rencontre-débat organisée par le Conseil économique et social (CES) présidé par Charles Arbid sur des sujets d’ordre socio-économique en l’occurrence le projet de loi sur le contrôle des capitaux, le vice-président du Parlement Elias Bou Saab a souligné qu’«il a senti aujourd’hui une compréhension de la responsabilité de l'État dans la crise dans laquelle nous nous trouvons, et pas seulement du citoyen, de la Banque du Liban ou des banques. Il y a une responsabilité de l'État, dans le sens où c'est celui qui a dépensé l'argent ».
Il a souligné qu’ «il y a eu une erreur dans la politique financière, et celui qui l'a commise porte la responsabilité de cette erreur et aurait dû la traiter d'une manière différente. Et parce que le traitement n'a pas été achevé dans un délai de trois ans, nous n'avons plus d'espoir que celui qui nous a entrainé dans cette crise pourra nous en sortir ».
M.Bou Saab a par ailleurs mis l’accent sur « la nécessité d'une action et d'une réflexion communes notamment entre les instances économiques, la Confédération générale des travailleurs au Liban (CGTL) et toutes les autres composantes de la société afin de sortir de la crise dans laquelle nous vivons»