ANI- «Le Liban est l'un des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, et des études préparées par le ministère libanais de l'environnement ont estimé que le changement climatique entraînera une diminution de son produit intérieur brut de 14% d’ici à 2040 et de 32% d’ici à 2080». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre sortant Nagib Mikati, dans son mot prononcé mardi, lors du sommet sur COP27 qui se tient en Egypte.
M.Mikati a par ailleurs souligné que « le danger lié au changement climatique exacerbera les situations difficiles et les crises actuelles, ce qui nécessite l’adoption de mesures fermes par tous à court et à long terme ». « Je dois souligner, que malgré tous les défis auxquels nous sommes confrontés, le gouvernement libanais a fait de grands progrès au niveau de son action pour lutter contre le changement climatique, dans le cadre de ses engagements nationaux à coopérer avec d'autres pays. L'année dernière, le Liban a apporté sa contribution déterminée au niveau national (NDC), un élément clé de l'engagement mondial des pays dans le cadre de l'Accord de Paris. Le Liban s'est également engagé sans condition à générer 18 % de ses besoins énergétiques (c'est-à-dire la demande d'électricité) et 11 % de ses besoins de chauffage à partir de sources d'énergie renouvelables en 2030. Dans la CDN mise à jour, la limite d'émission prévue en 2030 varie de 30 % à 20 % », a-t-il relevé .