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Nahas : Un budget équilibré qui sera accepté par le FMI

Ani – L'élaboration d’un budget est nécessaire pour redonner vie aux différentes institutions de l'Etat.  C’est ce qu’a affirmé Nicolas Nahas, député de Tripoli qui a par ailleurs souligné que « le Liban  n'obtiendra pas l'argent promis par le FMI, à moins qu'il n'y ait un calendrier pour la mise en œuvre des réformes »

Dans une interview accordée à Radio Liban Libre (RLL), l’ancien ministre a souligné que le coût opérationnel de l’Etat sans tenir compte des salaires des fonctionnaires a dépassé au prix réel du dollar quatre fois celui inclus dans le budget 2019-2020. Selon lui, le budget est nécessaire pour redonner vie aux établissements publics, car sans eux, il n’y a pas d’Etat et il n’y a pas de peuple. L’élaboration du budget est au sprint final, a-t-il assuré.

Il a considéré que le budget doit être équilibré et permettre un fonctionnement minimum de l’Etat. « Le citoyen doit avoir la capacité de le supporter », a-t-il dit.

« Par le passé, on ne s’encombrait pas du déficit budgétaire car il était facile au Liban d’émettre des bons du Trésor ou des enrobons. Ce qui n’est plus possible aujourd’hui. D’ailleurs, le FMI n’acceptera pas un un budget avec un énorme déficit. D'où la difficulté aujourd'hui, de trouver un équilibre entre les recettes et les dépenses », a matraqué M.Nahas

En réponse à une question, il a indiqué que le plan de relance couvrira toutes les questions qui sont parmi les raisons de l'absence de véritables réformes et d’une économie réelle, l'échec de l'État et la  corruption. « Ce qu'il faut, ce sont des réformes progressives et un partage du problème, comme la restructuration du secteur public, par exemple. On ne peut pas liquider les institutions publiques aujourd'hui parce que cette question doit être étudiée avec le FMI, et cette question sera reflétée dans le budget 2023, mais dans le budget 2022, nous travaillons avec les moyens existants »

Sur la question de la réduction des dépenses et de l'austérité en échange d'une augmentation des revenus, il a déclaré : « Il y a beaucoup de frais qui ont été corrigés. La situation aujourd'hui est plus difficile parce que les revenus n'augmentent que grâce aux frais, au contrôle des dépenses et  à l'évasion fiscale et à l'ajustement du dollar douanier. »

Au sujet du dollar douanier à l’ombre de la contrebande et l’économie parallèle, le député Nicolas Nahas a souligné qu’il s’agit là d’un dilemme très basique et important, car il n'est pas possible de maintenir le dollar des douanes à 1500 livres, même les plus touchés par la situation n'acceptent pas ce prix. « Quand l'État est incapable de fournir ses services, celui qui paie le prix est le plus pauvre, car le déficit profite à ceux qui ont le plus besoin de l'État, car il n'est pas permis de priver les gens de leur droit naturel à l'électricité et à l'eau », a-t-il conclu.

 

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