ANI - Le chef du "PDL", le député Talal Erslane, a indiqué, ce mardi, à la suite des trois jours de concertation avec les notables de Choueifat, que "nous sommes parvenus à une décision prise à l'unanimité, à savoir, celle de refuser la mise en place de la décharge de Costa Brava. Ce refus ne vise pas à mettre des obstacles devant l'Etat".


Il a considéré, lors d'une conférence de presse, que "la seule solution à la crise des déchets consiste dans leur exportation. Nous avons présenté cette idée au Premier ministre Tammam Salam. Les Libanais sont désormais sous tension et malheureusement un gouffre existe entre le citoyen et l'Etat, lequel n'a pas respecté ses promesses et ses engagements".


"Une diversité confessionnelle est constatée à Choueifat ainsi que différents courants politiques. Toutefois, l'amour et l'ouverture rassemblent les Libanais dans cette région. Nous ne doutons pas de la transparence et du patriotisme de M. Salam. Je l'aiderais ainsi que le ministre de l'Agriculture, Akram Chehayeb et le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, pour trouver des issues à la crise des déchets", a-t-il précisé.


M. Erslane a assuré que "l'exportation des déchets rassure les Libanais. Nous n'avons pas refusé la construction de la décharge pour des raisons confessionnelles".



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