ANI - Le ministère de la Santé lance lundi, en coopération avec l'Université américaine de Beyrouth (AUB), la « campagne nationale pour l'élimination des acides gras trans ». Cette campagne de sensibilisation vise à mettre en garde contre les risques pour la santé liés à la consommation de ces acides gras, notamment ceux présents dans la restauration rapide, les fritures et les aliments transformés, dont le goût est particulièrement attrayant pour les enfants et les adolescents.

Le ministre de la Santé, Rakan Nassereddine, interviendra sur la nécessité de débarasser le Liban de ces acides gras en encourageant les citoyens à se joindre à la campagne pour protéger leur santé, celle de leurs enfants et celle des membres de leur société.

En coopération avec l'Université américaine de Beyrouth, l'événement mettra en lumière des études portant sur les risques liés à ces acides gras, l'état actuel de leur consommation au Liban et des recommandations pour réduire leurs risques pour la santé.

À cet égard, des études publiées par l'Organisation mondiale de la santé ont confirmé qu'une consommation quotidienne de 2 % de calories sous forme d'acides gras trans augmente le risque de maladies cardiaques de 23 %.

Au Liban, une étude récente a montré que la consommation d'acides gras trans est élevée, en particulier chez les adolescents, et que sa réduction réduit le risque de maladies cardiaques de 2 % par habitant.

Le ministère de la Santé souligne que les acides gras trans sont présents dans les aliments frits, prêts à l'emploi, transformés, la restauration rapide et les aliments gras contenant des huiles hydrogénées, ce qui prolonge la durée de conservation des produits, mais augmente également le taux de cholestérol sanguin, provoque des maladies cardiaques et réduit l'espérance de vie.

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