ANI - L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture et le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), a lancé une évaluation des dommages et pertes dans le cadre de l'impact des situations d'urgence et des crises sur les agriculteurs, durant la période allant d'octobre 2023 à novembre 2024.

Selon un communiqué de la FAO, l'évaluation révèle que "le secteur agricole au Liban a subi d'importants dommages estimés à environ 118 millions de dollars américains, tandis que les pertes sont estimées à environ 586 millions de dollars. Les régions les plus touchées se trouvent dans le sud du Liban et dans la plaine de la Bekaa, où divers secteurs agricoles, y compris les cultures, l'élevage, les forêts, la pêche et l'aquaculture, ont été affectés."

La FAO indique que "les besoins du secteur agricole s'élèvent à environ 263 millions de dollars américains pour la reconstruction et la récupération, dont 95 millions de dollars ont été identifiés comme prioritaires pour la période 2025/2026."

Le rapport révèle également qu'il existe un besoin urgent de soutien immédiat pour relancer les activités agricoles, l'élevage, la pêche et l'aquaculture. Parallèlement, les efforts doivent se concentrer sur la restauration des actifs agricoles, tels que la replantation des cultures pérennes, le renouvellement du cheptel et la réhabilitation des exploitations et des infrastructures agricoles, telles que les serres, les systèmes d'irrigation et les machines agricoles.

À moyen terme, les priorités comprennent le renforcement des chaînes de valeur agricoles essentielles et la garantie d'une gestion durable des ressources naturelles telles que l'eau d'irrigation et l'énergie utilisée dans l'agriculture, les forêts et la pêche.

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