ANI - Le ministère de l'Agriculture a publié une déclaration confirmant que le mulot (nom scientifique : Microtus socialis) fait partie de l'écosystème, mais sa reproduction excessive peut causer des dommages importants aux cultures agricoles. 

Il a déclaré:

« Après que le ministère a reçu des rapports d'un certain nombre d'agriculteurs de la plaine d'Aiha, dans le district de Rachaya, concernant les dégâts causés par le nombre croissant de ce ravageur, et suite aux enquêtes sur le terrain menées par le Centre agricole de Rachaya, il est devenu clair que le changement climatique et le manque de précipitations cette année ont contribué à une augmentation significative du nombre de mulots, exacerbant leur impact négatif sur les cultures. »

Dans ce contexte, le ministère appelle les agriculteurs à adopter des méthodes respectueuses de l’environnement et durables pour atténuer ce problème, à travers les mesures suivantes :

Encourager les ennemis naturels : Préserver les hiboux et les faucons à proximité des champs, car ces oiseaux dépendent des mulots comme principale source de nourriture.

Améliorer la diversité naturelle dans l’environnement agricole en entretenant les arbustes et les arbres qui attirent les animaux utiles tels que les chats sauvages et les renards, et en gérant l’environnement agricole :

Après la récolte, nettoyer les champs des débris végétaux et des mauvaises herbes qui pourraient servir d’abri aux mulots.

Effectuer un labour superficiel du sol durant l’hiver pour détruire les terriers de mulots sans affecter la cohésion du sol.

Utiliser des pièges pour limiter la propagation des souris.

Utiliser les pesticides avec prudence. Les mulots peuvent être contrôlés avec un pesticide contenant l'ingrédient actif brodifacoum ou bromadiolone, un rodenticide anticoagulant indirect. Le pesticide est distribué sous forme de granulés. Les terriers doivent être fermés la veille de l’application du pesticide. Appliquer le pesticide à l’entrée des terriers qui présentent des changements évidents. Sceller les terriers avec de la terre après l’application du pesticide pour éviter son impact sur la faune environnante.

Le ministère de l'Agriculture a conclu sa déclaration en exprimant l'espoir que « ces mesures contribueront à réduire les dégâts causés par les mulots, tout en préservant l'équilibre écologique et la durabilité de la production agricole au Liban ».

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