ANI - Le président libanais, Joseph Aoun, a déclaré à une délégation du Sénat français en visite que le retrait israélien de cinq collines contestées le long de la frontière sud était essentiel pour accélérer le déploiement complet de l’armée libanaise, permettant ainsi à l’État d’assumer seul la responsabilité de la sécurité des frontières.

Lors de la rencontre, M. Aoun a affirmé que l’armée libanaise était pleinement déployée le long de la frontière nord-est, s’acquittant de ses missions, notamment la lutte contre le terrorisme, la prévention des opérations de contrebande et le maintien de la sécurité intérieure.

Il a souligné que la décision de garantir que toutes les armes restent exclusivement entre les mains de l’État libanais a été prise et que le retour au « langage de guerre » est inacceptable.

Abordant les réformes internes, M. Aoun a déclaré que le Liban avait déjà commencé à mettre en oeuvre les réformes nécessaires et qu’il poursuivrait dans cette voie, soulignant que ces réformes relevaient d’une nécessité nationale et non d’une simple exigence internationale.

Il a ajouté que l’un des principaux axes de ces réformes était la lutte contre la corruption afin de mieux servir les citoyens et de renforcer les institutions publiques.

Concernant les relations libano-syriennes, le président Aoun a annoncé que des comités conjoints libano-syriens seraient formés pour traiter des questions en suspens, notamment la délimitation des frontières terrestres et maritimes et la situation des ressortissants syriens résidant au Liban pour des raisons économiques.

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