ANI - Le président de la Commission de l'Administration et de la justice, le député Georges Adwan, a tenu une conférence de presse au parlement, s'adressant en préambule "au gouvernement et aux Libanais", affirmant "une fois de plus ce que nous avons déjà dit précédemment, que nous perdons notre temps si nous croyons qu'une quelconque réforme peut avoir lieu si la souveraineté de l'État n'est pas imposée sur l'ensemble de son territoire et si les armes ne sont pas limitées à l'État, tout comme la décision de la guerre et de la paix."

Il a ajouté : "Nous avons entendu le ministre Ghassan Salameh dire que la question des armes en dehors de l'État est liée à la question de la reconstruction, et nous disons au Premier ministre Nawaf Salam que ce dont il a besoin aujourd'hui, c'est de prendre des mesures rapides à l'encontre du ministre Salameh, car il enfreint le communiqué gouvernemental et les résolutions internationales. Si cela n'est pas fait, nous, en tant que bloc 'République forte', pourrions envisager de remettre notre confiance en question."

Concernant les réformes, Adwan a déclaré : "Les priorités doivent commencer par le travail sur la loi sur l'équilibre financier, déterminer les failles et les responsabilités entre l'État, la Banque du Liban et les banques. Nous devons également clarifier comment chaque entité va s'acquitter de ses obligations selon un calendrier et quelles sont les garanties de mise en œuvre."

Il a ajouté : "Nous avons demandé au gouvernement d'inscrire un point concernant la collecte des armes et la remise des centres de sécurité et militaires à l'ordre du jour, et le gouvernement s'est engagé à respecter cette décision dans son communiqué gouvernemental, ce sur la base duquel nous avons accordé notre confiance."

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