ANI - Le président de la République, le général Joseph Aoun, a condamné le raid israélien qui a visé la banlieue sud à l'aube aujourd'hui, estimant que « cette attaque dans la banlieue de Beyrouth, pour la deuxième fois depuis l'accord du 26 novembre, constitue un sérieux avertissement sur les intentions préméditées contre le Liban, compte tenu surtout de son timing, qui intervient après la signature à Jeddah d'un accord pour le contrôle de la frontière libano-syrienne, sous le parrainage de l'Arabie saoudite. "Cela fait également suite à notre visite à Paris et à la convergence de points de vue avec le président Emmanuel Macron", a-t-il dit.

Le président Aoun a déclaré : « La persistance d'Israël dans son agression exige que nous déployions davantage d'efforts pour nous adresser aux amis du Liban dans le monde, les rallier à notre droit à la pleine souveraineté sur notre territoire et empêcher toute violation de celui-ci de l'étranger ou de la part d'infiltrés à l'intérieur, qui fourniraient un prétexte supplémentaire à l'attaque".

"Cela nécessite également une plus grande unité interne derrière les objectifs nationaux convenus dans le discours inaugural et la déclaration du gouvernement. C’est ce que nous incarnerons dans notre travail et notre coopération avec le gouvernement et son Premier ministre, pour contrecarrer toute tentative de gâcher cette opportunité exceptionnelle de sauver le Liban", a-t-il conclu.

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