ANI - Le président de la République, le général Joseph Aoun, a affirmé que « la légitimité de toute autorité au Liban – en tant qu’entité, patrie et État – repose sur notre unité : vivre ensemble, faire vivre notre existence ensemble, prier, jeûner et rompre le jeûne ensemble, résister et triompher ensemble. Se réjouir dans les moments de bonheur comme partager la tristesse dans les instants difficiles. Que notre unité soit notre remède, effaçant la douleur de l’instant et immortalisant la joie de chaque moment vécu ensemble. En toute circonstance et à travers les époques, nous devons rester unis. »

Il a souligné qu’en tant que président de la République, il incarne le symbole de l’unité nationale, ce qui signifie et exige que « je sois ici, avec vous tous, sous ce même toit : celui de notre État, de notre patrie et de notre pacte. Car notre unité est le bien le plus précieux et le plus grand que nous possédons. »

Il a ajouté : « Par cette unité, nous récupérons nos droits, libérons notre terre, retrouvons nos prisonniers, assurons la prospérité de notre peuple et l’indépendance de notre pays. Nous reconstruisons ce qui a été détruit, nous nous relevons après chaque épreuve, nous pansons nos blessures jusqu’à leur guérison, afin qu’aucune communauté ne soit meurtrie, qu’aucun droit ne soit bafoué et qu’aucune partie de notre peuple ne soit opprimée. »

Le président Aoun s’est exprimé à l’occasion du dîner d’Iftar du Ramadan, organisé jeudi soir au palais de Baabda, renouant avec une tradition annuelle interrompue ces dernières années en raison des crises successives ayant frappé le Liban, ainsi que de la vacance présidentielle qu’a connue le pays.

Cette cérémonie a réuni le président du Parlement, Nabih Berri, le Premier ministre, Nawaf Salam, l’ancien président Michel Aoun, le vice-président du Parlement, Elias Bou Saab, le vice-président du Conseil des ministres, Tarek Mitri, ainsi que d’anciens Premiers ministres – Najib Mikati, Fouad Siniora, Tammam Salam et Hassan Diab –, aux côtés de plusieurs ministres, députés et chefs de partis.

L.M.