ANI - Ali Ramadan, directeur général de l'urbanisme, a organisé un iftar du Ramadan en l'honneur du ministre des Travaux publics et des Transports, Fayez Rasamny, au restaurant « Feluka » à Beyrouth. L'événement a réuni des directeurs et des employés de bureaux d'urbanisme de tout le Liban.

A cette occasion, le ministre Rasamny a reconnu les difficultés de la fonction publique, déclarant avoir accepté ce poste dans le but de mettre en oeuvre des réformes sous la direction du président Joseph Aoun et du Premier ministre Nawaf Salam.

« En tant que nouveaux venus dans la fonction publique, nous abordons ce domaine avec une détermination claire à apporter le changement, malgré les défis », a déclaré M. Rasamny, soulignant que l'administration publique est plus complexe que le secteur privé et qu'elle nécessite du temps et de la résilience pour mettre en oeuvre de véritables réformes. « Aujourd'hui, nous avons choisi de mettre le cap sur la transparence et la réforme. »

Rasamny a ensuite souligné sa préférence pour l'action plutôt que pour les discours : « Au cours des vingt dernières années, vous avez entendu de nombreux discours et vous en avez tous vu les résultats. Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une réalité difficile : nous avons perdu l'État et nous travaillons sans relâche à reconstruire l'infrastructure de ses institutions.»

Le ministre des Travaux publics a ensuite souligné que le manque de recrutement dans le secteur public ces dernières années avait entraîné un taux de vacance de postes de 60 à 70 %, créant des défis supplémentaires mais révélant également des professionnels hautement qualifiés au sein de l'administration, malgré la crise économique qui a affecté les salaires et le niveau de vie.

Concernant l'urbanisme, Rasamny a souligné le rôle crucial du secteur, notant que « 60 % du territoire libanais manque encore d'un aménagement adéquat, ce qui nécessite une coopération étroite avec les municipalités et les parties prenantes concernées.»

Le ministre a conclu en insistant sur l'importance de la coordination entre les agences gouvernementales et les commissions parlementaires, insistant sur la nécessité d'efforts collectifs pour relever les défis et établir une nouvelle approche de gouvernance fondée sur la compétence, l'intégrité et la stabilité.

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