ANI - La ministre de l'Environnement, Tamara Zein, a déclaré que « la publication du rapport initial visant à déterminer les dommages et les besoins résultant de l'agression israélienne contre le Liban est le résultat d'une étroite coopération technique de plusieurs mois entre la Banque mondiale (BM) et le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), en tant qu'organisme officiel représentant l'État libanais, en particulier après avoir travaillé tout au long de la période d'agression pour surveiller les attaques et évaluer leur impact dans plusieurs secteurs ».
Elle a souligné dans un communiqué que « ce rapport couvre les secteurs identifiés par le gouvernement libanais fin 2024, à savoir : l'agriculture et la sécurité alimentaire, le commerce, l'industrie, le tourisme, l'éducation, l'environnement et les agrégats, l'énergie, la santé, le logement, les municipalités et les services publics, les transports, l'eau et les eaux usées et l'irrigation. »
La ministre a ajouté : « Les données indiquent que les dommages se sont élevés à 6,8 milliards de dollars, et les dommages les plus importants ont concerné les unités résidentielles, où ils se sont élevés à 4,6 milliards de dollars, ce qui constitue 67% du total des dommages (jusqu'à la mi-décembre, ce qui signifie qu'ils augmentent en raison des violations, des bombardements, des pièges et des bombardements israéliens) », expliquant : « Ces données sont susceptibles d'être modifiées, mais elles donnent une première estimation de l'ampleur des dommages et permettent à l'État libanais de s'appuyer sur elles pour mobiliser les financements internationaux nécessaires à la reconstruction et au relèvement. »
Zein a remercié l'équipe du Conseil national de la recherche scientifique, avec laquelle elle a participé à cet effort depuis le début de l'agression et même pendant les bombardements intenses de Beyrouth, ainsi qu'au Programme des Nations Unies pour le développement, qui a soutenu le CNRS à travers des équipements modernes qui lui ont permis de finaliser l'optimisation de ses capacités techniques".
Elle a conclu : « Nous terminons actuellement les travaux par l’intermédiaire du ministère de l’Environnement du Liban pour traiter le dossier des décombres et une évaluation environnementale complète qui servira de base au démarrage de la restauration de l’environnement, en coopération avec le CNRS et le PNUD au Liban. »
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