ANI - Le président de la République, le général Joseph Aoun, a affirmé que « le secteur éducatif, public et privé, est une priorité pour nous et qu'il est de notre devoir de le soutenir pour traiter ses différentes questions et problèmes. Le gouvernement, qui a obtenu la confiance du Parlement, peut désormais se mettre au travail pour servir les Libanais avec responsabilité. »
Il a rappelé ce qu'il avait précédemment mentionné dans son discours d'investiture la nécessité d'investir « dans le savoir », soulignant que « la richesse du Liban réside dans sa jeunesse instruite ».
Les propos du président Aoun ont été tenus lors de sa rencontre ce matin au palais de Baabda avec une délégation de l'Union des établissements éducatifs privés au Liban, dirigée par le président du secrétariat général des écoles catholiques, le père Joseph Nasr.
Aoun a remercié la délégation pour ses félicitations et a souligné « l'importance du secteur éducatif dans toutes ses composantes », affirmant qu'il « restera en contact avec ses acteurs », rappelant ce qu'il avait déjà mentionné dans son discours d'investiture sur la nécessité d’investir dans le savoir.
Il a insisté sur le fait que « la richesse du Liban réside dans sa jeunesse instruite », qui sort en grande partie de vos écoles. « Nous voulons que notre jeunesse reste ancrée dans sa terre. »
Il a souligné: « L'investissement dans le savoir et la culture au Liban est essentiel et durable. C'est notre message que nous travaillerons à préserver, depuis l'école sous le chêne qui a formé des écrivains, des penseurs et des grands hommes dans divers domaines. »
Il a ajouté : « Le secteur éducatif, public et privé, est une priorité pour nous, et il est de notre devoir de le soutenir pour traiter ses différentes questions et problèmes. Le gouvernement a obtenu la confiance du Parlement hier, et il peut maintenant commencer à travailler pour servir les Libanais avec responsabilité. Notre porte est ouverte pour vous écouter et travailler ensemble à développer ce secteur afin de suivre l’époque, que ce soit en matière de programmes ou d'autres questions dans l'intérêt de tous les Libanais. Je salue votre rôle, surtout pendant la crise. Sans la volonté ferme et la foi en le Liban, notamment de la part du secteur éducatif, tout serait écroulé. Ceux qui possèdent cette volonté et cette détermination n'ont pas à craindre pour leur continuité. Ce secteur, public et privé, est créatif et innovant. C'est cela qui définit l'identité libanaise, celle qui ne plie pas devant les difficultés. »
Dans ce contexte, le président Aoun a également reçu la ministre de la Jeunesse et des Sports, Nora Bayrakdarian, ainsi que le président du Conseil du Sud, M. Hashem Haidar. La ministre a informé le président de la République des diverses étapes qu'elle prévoit réaliser, notamment en chargeant le Conseil du Sud d'effectuer une évaluation de toutes les installations sportives détruites ou endommagées dans le sud, afin de communiquer avec les ambassades de pays amis et frères pour discuter de la possibilité de les reconstruire.
La discussion a également porté sur l'état de la Cité sportive Camille Chamoun, en chargeant le Conseil de développement et de reconstruction de préparer un rapport sur son état en vue de sa réhabilitation.
La ministre a précisé qu'elle avait présenté au président Aoun les grandes lignes des orientations qu'elle souhaite adopter au sein du ministère.
Elle a également mentionné son travail pour créer une plateforme numérique réunissant les jeunes du Liban, dans le but d'adopter une stratégie nationale pour les jeunes et les sportifs.
Par ailleurs, le président Aoun a reçu une délégation de Dar Al-Fatwa, comprenant le mufti de Baalbek-Hermel, le cheikh Bakr Al-Rifai, ainsi que les ingénieurs Adib Bassatneh et Bassam Barghout. Ce dernier a remis au président de la République une invitation du mufti de la République libanaise, le cheikh Abdel-Latif Deryan, à assister à Iftar organisé par Dar Al-Fatwa à l'occasion du mois du Ramadan, le samedi 15 mars prochain, au hall de Dar Al-Fatwa.
Le mufti Al-Rifai a souligné que « le mufti Deryan souhaitait rétablir cette tradition durant le mois de Ramadan, qui a été absente pendant plusieurs années en raison des circonstances au Liban. »
Le président Aoun a remercié la délégation pour cette invitation, la considérant comme « une occasion nationale de rassemblement qui marquera le mois sacré.»
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