ANI - Le président de la République, le général Joseph Aoun, a déclaré devant une délégation de la Ligue maronite que "ce qui s'est passé au cours des derniers mois a touché l'ensemble du Liban, et l'intérêt du pays doit primer sur tout autre considération".

Il a ajouté : "J'ai dit et je répète que personne ne doit être exclu au Liban ; l'État est celui qui protège toutes les communautés confessionnelles, et non l'inverse. Nous avons de nombreuses opportunités offertes par des pays frères et amis, et il est regrettable de les perdre à cause de différends secondaires et de considérations individuelles."

Il a également affirmé : "Nous devons travailler ensemble pour le bien de notre pays, et ne pas blâmer l'extérieur."

Il a souligné que "ce qui s'est passé dans le sud a eu un impact négatif sur tout le Liban, et il n'est absolument pas vrai d'affirmer que la communauté chiite est assiégée. Nous sommes tous un corps et un environnement unis, nous avons payé le prix de la guerre et faisons face aux défis ensemble; la confiance au sein de la société libanaise est primordiale."

Le président Aoun a confirmé que "nous réaliserons les réformes nécessaires sur les plans économique, financier et social pour garantir la coopération des pays avec nous, car la responsabilité nous incombe, et non aux autres."

Il a insisté sur "la liberté d'expression pacifique », notant que les transgressions qui ont eu lieu il y a quelques jours, tels que le blocage des routes et les agressions contre l'armée et les citoyens, sont des pratiques inacceptables qui ne se reproduiront pas.

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