ANI – Le président de la République, le général Joseph Aoun, a réaffirmé la nécessité pour le Liban de se relever à travers des réformes concrètes, menées avec détermination par le gouvernement et les ministres. Il a souligné que l'État libanais est le seul garant de l’ensemble des secteurs et institutions publiques.
Il a insisté sur l'importance de l'engagement exclusif envers l'État, appelant les ministres à œuvrer au service des citoyens. "La priorité ne réside pas uniquement dans la formation du gouvernement, mais dans la consolidation de la confiance à travers la lutte contre la corruption, les nominations administratives, judiciaires et sécuritaires, ainsi que la gestion des urgences actuelles", a-t-il déclaré. Parmi ces priorités, il a cité l’élaboration du budget général, l’organisation des élections municipales et locales, l’application de la résolution 1701 et la confirmation du retrait israélien prévu pour le 18 février, malgré les défis existants.
De son côté, le président du Conseil des ministres, Nawaf Salam, a souligné que "le moment n’est pas aux rivalités politiques", appelant les ministres à faire preuve de "transparence totale dans leur travail, à se consacrer pleinement à leurs fonctions et à mettre de côté toute activité privée". Il a insisté sur la nécessité de séparer strictement les affaires publiques des intérêts privés afin d’éviter toute confusion.
Les déclarations des présidents Aoun et Salam ont été faites lors de la première séance du Conseil des ministres, qui s'est tenue ce matin à 11 heures au palais de Baabda. À cette occasion, un comité chargé de la rédaction de la déclaration ministérielle a été formé. Il est composé du Premier ministre, de son vice-président Tarek Mitri, ainsi que des ministres des Finances Yassine Jaber, de la Culture Ghassan Salamé, de l’Industrie Joe Issa El-Khoury et des Travaux publics et des Transports Fayez Ressamni.