ANI - Le président palestinien Mahmoud Abbas a reçu le Premier ministre Najib Mikati dans sa résidence à Rome pour discuter des développements sur les scènes palestinienne et libanaise.
Ils ont convenu de mobiliser tous les efforts pour le succès du cessez-le-feu au Liban, la stabilisation de la situation, l'établissement de la sécurité et la paix au Liban, et pour un cessez-le-feu global dans la bande de Gaza, l'entrée de l'aide humanitaire, le retrait complet d'Israël, et pour que l'Etat de Palestine assume ses fonctions dans l'enclave conformément à la résolution 2735 du Conseil de sécurité, en plus de la résolution 2735 du Conseil de sécurité, ainsi que de la tenue de la conférence internationale mi-2025.
Ils ont souligné l'importance de l'adhésion à part entière de l'Etat de Palestine aux Nations Unies et d'obtenir une plus grande reconnaissance internationale.
Le Premier ministre a tenu une réunion avec les ambassadeurs arabes accrédités en Italie, à l'invitation de l'ambassadrice du Liban à Rome, Mira Daher, et en présence de l'ambassadeur du Liban au Vatican, Ghadi Khoury.
Au cours de l'entretien, le Premier ministre a expliqué les circonstances que traverse le Liban et les efforts qui ont mené au consensus sur un cessez-le-feu, estimant que "le principal défi est d'obliger le comité chargé de ce dossier sur Israël à mettre fin à ses violations et retirer ses forces du territoire libanais". Il a déclaré : "Nous attendons que ces mesures soient mises en oeuvre avec une garantie américano-française, mais nous ne voyons pas d'engagement israélien à cet égard."
Il a ajouté : « Notre armée a commencé à étendre son déploiement dans le sud et son moral est au plus haut. Elle se mobilise pour étendre l'autorité de la légitimité libanaise, et pour qu'il n'y ait pas d'armes en dehors de la légitimité, nous comptons sur le soutien continu de nosamis à l’armée à tous les niveaux pour lui permettre de remplir pleinement son rôle ».
Concernant la question de la présidence de la république, il a déclaré : « Il est vrai que notre gouvernement fait tout son possible pour gérer les affaires de l'Etat et coopère avec toutes les institutions internationales, mais ce qu'il faut, c'est qu'un nouveau président de la République q soit élue pour que les institutions constitutionnelles soient complétées. Tous les regards sont tournés vers la session du 9 janvier, avec l'espoir qu'elle débouchera sur l'élection d'un président et la formation d'un nouveau gouvernement qui mènera à bien les réformes nécessaires ».
Concernant le dossier syrien, il a conclu : « Nous devons respecter la volonté du peuple syrien et lui souhaiter le meilleur. Nous attendons également avec impatience des relations entre les deux pays sur la base du respect mutuel et de l'intérêt des deux peuples ».
========N.A.