ANI - Le président de la Chambre, Nabih Berri, a reçu au siège de la présidence à Ain Tineh le ministre des Affaires étrangères du gouvernement sortant, Abdallah Bou Habib, qui a informé le président des résultats de ses rencontres à l'étranger. Ils ont également abordé la situation générale et les développements politiques.
Berri a accueilli la coordinatrice spéciale des Nations Unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, avec qui il a discuté de la situation politique et militaire.
Berri a également reçu le vice-président de la Chambre, Elias Bou Saab, avec qui il a discuté des développements politiques et des questions législatives.
Après la rencontre, Bou Saab a déclaré : "Nous avons abordé avec son Excellence deux sujets principaux. Le premier concerne les actes d'agression et les attaques flagrantes menées par l'ennemi israélien, qui violent l'accord établi. Ces agressions n'ont ni raison ni justification, et elles révèlent le mensonge de l'ennemi israélien qui prétend agir en état de légitime défense."
Bou Saab a poursuivi : "Cependant, ce que j'ai entendu de la part du président Berri, c'est que dans les jours à venir, le travail de la commission de surveillance commencera, et avec son lancement, les choses seront mieux régulées. Cet accord a été conclu pour perdurer et réussir. J'espère qu'au cours des prochains jours, ces données changeront, que la commission deviendra efficace et que les violations et agressions contre les Libanais cesseront."
Il a ajouté : "L'autre sujet, qui est également lié à la stabilité, concerne la session fixée par le président pour le 9 janvier afin d'élire un président de la République. Il a été confirmé une fois de plus que la session aura lieu à la date prévue et qu'elle se poursuivra jusqu'à ce que la fumée blanche s'élève et qu'un président soit élu. Nous sommes encore en phase de discussion sur un nom sur lequel tout le monde peut s'accorder, un nom consensuel, comme l'a déjà affirmé le président Berri, un nom qui obtiendra 86 voix et qui représentera un symbole de consensus, et non un président qui serait un défi imposé d'une manière ou d'une autre."
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