ANI - Le Conseil des Libanais de France (COLIF) a célébré la fête de l'indépendance, contrairement aux années précédentes, par un moment de receuillement en mémoire de « ceux qui ont souffert et ont perdu la vie dans le cadre de cette guerre tragique”, à l'église St Ephrem des Syriaques Catholiques de Paris, en présence du ministre sortant de l'Information, Ziad Makary, de l'ambassadeur par intérim du Liban en France Ziad Taan, des ambassadeurs Mustapha Adib et Naji Abi Assi, de diplomates et de personnalités.
La célébration s'est déroulée en présence du vice-président du COLIF, Rafic Abou Fadel, et des discours ont été prononcés, axés sur la résilience du peuple libanais, souhaitant « un avenir de paix et l’arrêt des souffrances ». Ils ont salué "la bravoure et le courage du peuple libanais face aux drames quotidiens depuis l'agression israélienne sur le pays". C'était une affirmation que "le Liban aujourd'hui, plus que jamais, a besoin de soutien, de solidarité et de fraternité".
Le président du COLIF, Jérôme Hajjar a pris la parole pour citer le grand poète Gibran Khalil Gibran : « Si le Liban n'était pas mon pays, j'aurais choisi le Liban comme pays”, rajoutant une citation du philosophe et écrivain Albert Camus : « Seule la paix est la seule bataille qui vaille la peine d’être menée. »
S'ensuit une présentation de l'aide que le COLIF envoie au Liban et de son travail en cours avec ses 32 associations partenaires locales.
Le ministre Makary a lui parlé de l’ensemble du conflit, en expliquant les tenants et aboutissants sur le terrain et dont les retournements ont été désastreux pour le Liban et sa population. Il a salué la "résilience des Libanais et leur courage malgré les temps très durs".
« Le Liban est passé par des guerres fratricides et des occupations, mais il a toujours trouvé le moyen de survivre. Il faut regarder maintenant vers le futur celui qui va pouvoir garder les jeunes sur le sol libanais afin d’éviter l'exil, Ils sont l’avenir du Liban”.
Puis il a cité Montesquieu en disant: « Les pays ne sont pas cultivés à cause de leur fertilité, mais à cause de leur liberté».
Le ministre a enfin demandé que "l'agression contre le Liban cesse car elle est injustifiée", tout en remerciant la France pour son implication aux côtés du Liban afin de trouver une issue décisive pour parvenir à une paix juste, basée sur les résolutions des Nations unies et le droit international".
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