ANI - Le président du Parlement, Nabih Berri, a confirmé dans un entretien accordé à "Al-Sharq Al-Awsat" avoir reçu la proposition américaine, tout en niant que cette proposition comporte un quelconque type de liberté de mouvement pour l'armée israélienne au Liban.
Il a déclaré : "Les Américains et d'autres savent que c'est inacceptable, et qu'on ne peut même pas en discuter sur le principe. Nous ne pouvons accepter aucune atteinte à notre souveraineté."
Berri a également nié que la proposition inclut le déploiement de forces de l’OTAN ou d'autres forces au Liban.
Il a révélé que "la proposition contient un texte inacceptable pour le Liban, qui concerne la formation d'un comité de supervision pour l'application de la résolution 1701, composé de plusieurs pays occidentaux." Il a ajouté : "Il y a actuellement des discussions en cours sur le mécanisme alternatif proposé, et nous ne l'accepterons pas. Il existe un mécanisme clair que nous n'avons aucun problème à activer."
Berri a insisté sur le fait que "les discussions sont effectivement en cours sur ces détails". « Le travail avance, l'atmosphère est positive, et l'important est le résultat final », a-t-il précisé.
Il a indiqué que "la venue de l'envoyé américain Amos Hochstein au Liban dépendra de l'évolution et des progrès des négociations."
En réponse à une question sur le ciblage par Israël de sa ville natale à Tebnine, dans le sud du Liban, ainsi que des régions de Ghobeiri, Chiah et Borj Barajneh, qui sont traditionnellement pro-Berri, il a déclaré : "On dirait que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pense que pour obtenir un compromis de quelqu'un, il doit se montrer dur, mais il semble qu'il ne sait pas avec qui il traite, et que ces pressions 'ne fonctionnent pas avec nous'."
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