ANI - Le Premier ministre, Najib Mikati, a reçu cet après-midi le ministre des Affaires étrangères de la République arabe d'Égypte, Badr Abdel Aati, à sa résidence, en présence du ministre des Affaires étrangères et des Émigrés, Abdallah Bou Habib, et de l'ambassadeur égyptien au Liban, Alaa Moussa. Ils ont discuté des relations bilatérales entre les deux pays et des efforts déployés pour mettre fin à l'agression israélienne contre le Liban.
Au cours de la réunion, Mikati a réaffirmé que "la priorité libanaise est d'arrêter l'agression israélienne continue sur les régions libanaises et les massacres collectifs perpétrés par l'ennemi israélien." Il a souligné "la priorité d'une solution pacifique basée sur l'application de la résolution 1701 et l'obligation pour l'ennemi israélien de l'appliquer intégralement". Il a déclaré : "Le Liban refuse toute condition qui constituerait une violation de la résolution 1701", en insistant sur "l'engagement du gouvernement à renforcer la présence de l'armée dans le sud en coopération avec les forces de la FINUL".
Au terme de l’entretien, le ministre Abdel Aati a fait la déclaration suivante : "J'ai eu l'honneur de rencontrer le Premier ministre Najib Mikati, et la rencontre a reflété la relation forte entre les deux pays, les deux directions et les deux peuples frères. J'ai transmis au président un message de solidarité de l'Égypte, de sa direction, de son gouvernement et de son peuple, ainsi que la poursuite de toutes les formes de soutien au Liban frère dans cette situation difficile et ces circonstances actuelles."
Il a ajouté : "J'ai assuré au président que l'Égypte ne ménagera aucun effort sincère pour mettre fin à l'agression israélienne et parvenir à un cessez-le-feu immédiat. J'ai également confirmé la priorité de la question d'un cessez-le-feu et l'importance de préserver les institutions de l'État libanais et de les renforcer, en particulier la présidence libanaise, et l'importance de choisir un président consensuel pour le Liban, qui soit accepté par toutes les communautés libanaises et toutes les catégories du peuple libanais frère.
« Nous avons également discuté du fait que la fin de la vacance présidentielle ne doit pas et ne peut pas être acceptée comme condition préalable à un cessez-le-feu, mais doit être d'une propriété nationale libanaise. Nous comptons, bien sûr, sur le président Mikati et sur sa direction et sa sagesse, aux côtés du président du Parlement, M. Nabih Berri, pour conduire le Liban en ces temps troublés vers des rives sûres, afin de mettre fin à cette agression israélienne et d'élire un président libanais consensuel dans un cadre national libanais."
Abdel Aati a poursuivi : "J'ai assuré au président un refus total de toute imposition extérieure. Aucun pays ou entité extérieure ne peut dicter aux Libanais qui doit être leur prochain président. J'ai écouté une explication détaillée du président Mikati sur l'évolution de la situation et sur la manière d'en sortir, ainsi que sur les demandes et les besoins du gouvernement libanais en matière de nourriture, de logement, de santé et de soins médicaux.
Il existe un pont aérien reliant Le Caire à Beyrouth, qui se poursuit. Je suis venu aujourd'hui avec une cargaison de soutien et d'aide. Ce n'est pas un don de l'Égypte au Liban, mais une responsabilité qui incombe à l'Égypte en tant que grande sœur, et nous ne cesserons de fournir ce soutien. Ce pont est établi pour alléger les fardeaux de cette agression et des déplacements internes forcés, qui constituent un crime en soi. Nous ne faillirons pas à soutenir le Liban et il n'est pas possible d'exclure aucune communauté ou catégorie, car le Liban appartient à tout le peuple libanais."
Il a conclu : "Nous poursuivons notre communication avec le côté américain, avec les Européens, nos frères arabes et toutes les parties internationales, y compris la Chine, la Russie et d'autres, afin d'obtenir un cessez-le-feu immédiat."
===============D.CH.
