ANI - Le député Marwan Hamadeh a estimé, ce vendredi, qu'il convenait de qualifier l'actuelle "République du vide" de "République de la trêve", en raison de la relative accalmie politique et sécuritaire qui a débuté avec la formation du gouvernement.



"Toutefois, cela ne signifie pas qu'il n'y aurait pas de tentatives de bloquer le travail du gouvernement, comme l'ont si bien dit le Premier ministre Tammam Salam, le chef du Législatif Nabih Berri et le ministre des Finances Ali Hassan Khalil", a-t-il noté, dans un entretien accordé à la station radio Voix du Liban 100.3.



M. Hamadeh a ajouté que chaque ministre définirait, lors de la séance du Cabinet de ce soir, "les limites des activités du gouvernement".



"Le gouvernement continuerait d'assurer le minimum de travail, selon une sorte d'entente locale bénéficiant d'une couverture Arabe et internationale", a-t-il ajouté.



En outre, le député a noté que le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, "rêve toujours d'accéder à la présidence, malgré les informations selon lesquelles il ne pourrait pas être un candidat consensuel".



"La question qui se pose actuellement est celle de savoir si le prochain président continuerait sur la lancée de son prédécesseur, Michel Sleiman, ou serait à la solde du président syrien Bachar Assad, de façon à ramener le Liban vers la période précédant 2005", a-t-il estimé en conclusion.



======================D.H.