ANI - L'Union des institutions éducatives privées du Liban a exprimé, ce vendredi, sa position à l'égard du financement de la grille des salaires, dans une lettre adressée au chef du Législatif Nabih Berri et aux députés.



L'Union a assuré, dans sa lettre, son appui aux droits "justes" du corps professoral, tout en mettant en garde contre l'impact négatif de l'application de la grille sur les établissements d'enseignement privé, surtout que les commissions parlementaires, dans leur étude du financement de cette grille, ne prennent en compte que les enseignants du secteur public.



"Quant aux écoles privées, elles vont devoir augmenter les frais de scolarité, ce que les parents des élèves ne peuvent supporter", a-t-elle indiqué, avant d'appeler l'Etat à assumer lui-même la responsabilité de la hausse des salaires.



Pour sa part, l'Union des Comités des parents dans les écoles catholiques de Keserwan et Jbeil a menacé de recourir à la grève si la grille des salaires était approuvée, "parce que cette grille alourdit les fardeaux qui pèsent sur les épaules des citoyens et risque de mener à un effondrement économique au pays".



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