ANI - Le bureau politique du Kataeb a indiqué, ce lundi, au terme de sa réunion périodique présidée par son chef Amine Gemayel, que "l'intérêt national requiert le rassemblement officiel et populaire autour de l'institution militaire et sa lutte contre les groupes terroristes dans une guerre existentielle liée à l'avenir et au sort de la patrie".



"L'attaque contre l'armée sur son territoire illustre au mieux le complot sournois qui n'exclut pas le Liban. Il s'agit alors de serrer les rangs en vue de préserver notre entité et de garantir notre stabilité", a-t-il clamé, présentant ses condoléances pour "les martyrs de l'institution et les civils innocents".



Les participants ont mis l'accent sur "le rôle salvateur de l'armée et la soupape de sécurité qu'il instaure par son message national. Nous parions sur la solidarité des habitants de Ersal avec l'institution militaire. Le gouvernement doit assurer la protection et l'aide nécessaire à ces habitants".



"L'annulation de la frontière avec la Syrie par des hommes armés étrangers constitue une violation flagrante de la souveraineté nationale et nous menace de chaos. L'ONU représente la référence et elle est capable d'intervenir avant la recrudescence des violences. Nous incitons nos ministres à demander officiellement au Cabinet de déposer une plainte devant le Conseil de sécurité de l'ONU en vue d'élargir le cadre du travail de la résolution 1701", ont-ils clamé.



Le Kataeb a souligné l'importance d'élire un nouveau président de la République, affirmant que "tout retard supplémentaire menace l'existence du Liban. L'Histoire ne nous pardonnera pas l'évincement de cette échéance pour des intérêts personnels".



Le parti a décidé de garder ses réunions ouvertes en vue de suivre la situation et les développements en cours.



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