ANI - Le député Hadi Hobeich a indiqué, ce dimanche, lors d'une interview accordée à la "VDL", que "l'ancien président Michel Sleiman a consacré l'unité nationale au cours de son mandat et a joué le rôle d'arbitre entre les parties. Il était à égale distance entre le 8 et 14 Mars".



"M. Sleiman a payé le prix de ses dernières positions du Hezbollah. La prolongation de son mandat a été proposée dans le but d'éviter la vacance au sein de la présidence de la République", a-t-il souligné.



Le député a considéré que "les amendements constitutionnels présentés hier samedi sont essentiels".



"Le blocage des institutions constitutionnelles est inacceptable, notamment à l'ombre du vide présidentiel", a-t-il précisé, imputant la responsabilité au 8 Mars de "la non élection d'un nouveau président par le boycottage des séances parlementaires".



M. Hobeich a assuré que "le Parlement peut, conformément au pacte national, légiférer en cas de questions très limitées. Parmi ses priorités, l'approbation de la grille des salaires et la loi électorale. Le gouvernement ne peut, quant à lui, légiférer comme si de rien n'était".



"Le 14 Mars appuie toujours la candidature du chef des FL, Samir Geagea. Le principe des deux tiers impose une entente sur un président. Par conséquent, l'élection n'a plus d'importance", a-t-il expliqué.



Il a enfin signalé que le dialogue entre le courant du Futur et le CPL n'aboutira pas nécessairement à une entente sur le général Michel Aoun. Toutefois, il est possible de se mettre d'accord sur un autre candidat.



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