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Jreige juge "une violation du devoir constitutionnel" l'absentéisme des parlementaires lors des séances de l'élection d'un président

ANI - Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige a déclaré, ce jeudi que "l'absence des députés lors des séances parlementaires consacrées à l'élection d'un nouveau président de la République est une violation de leur devoir constitutionnel". "Le non respect du délai constitutionnel mènera à une vacance au sein de la première instance, ce qui pourrait nuire au pays étant donné que le président est le gardien de la constitution et la première référence de l'autorité politique", a-t-il dit.



"La constitution stipule qu'en cas de vacance de la présidence, les fonctions du chef de l'Etat seront exercées par le gouvernement. Toutefois, la Constitution ne favorise pas que la vacance perdure, même pour quelques jours", a-t-il précisé lors d'un entretien accordé à la "Télé-Liban".



M. Jreige a affirmé que l'absentéisme des parlementaires était une pratique politique contradictoire à la Constitution et non une coutume et que l'entente serait établie au sein de l'assemblée. " Lorsque le quorum sera atteint, une séance aura lieu en vue d'élire un président dès le deuxième ou troisième tour, même si une majorité de 65 députés n'est pas garantie. C'est alors que les députés présents au Parlement se mettent d'accord sur une solution précise", a-t-il martelé.



Le ministre a ensuite dénoncé le fait de l'absence des sanctions contre les députés qui n'assistent pas aux séances parlementaires, ajoutant que l'opinion publique pourrait demander des comptes à ceux qui entravent l'échéance présidentielle, les députés étant élus par le peuple.



Il a par ailleurs considéré que les points de vue multiples chez la partie chrétienne étaient un facteur sain, ainsi que la présence de candidats forts et que des figures jouissant d'un pouvoir politique ont tant détenu les rênes du pouvoir au Liban. "Ceci avait persisté jusqu'à la mise en oeuvre de l'accord de Taëf où le rôle du président avait été modifié et le chef de l'Etat est alors devenu le symbole de l'unité du pays et le défenseur de la Constitution", a-t-il dit.



"Je crois que les réformes adoptées lors de Taëf ont réduit les prérogatives du président, les communautés musulmanes ayant voulu participer de manière plus large à la gouvernance. C'est pourquoi, des modifications ont été insérées lors de Taëf", a-t-il conclu, tout en mettant l'accent sur des lacunes qui empêchent que le président exerce son rôle comme a stipulé la constitution libanaise.



=================== N.KH.

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