ANI - Le ministre d'Etat pour le Développement administratif, Nabil De Freije, a indiqué que son camp politique s'opposait, en principe, à l'amendement de la Constitution et préférait l'élection d'un nouveau président.
"Mais si nous sommes devant l'ultimatum suivant, à savoir la prorogation du mandat du président pour une certaine période, ou le vide, nous optons sûrement pour le premier choix", a-t-il dit lors d'une interview diffusée par la chaîne télévisée Futur.
Selon les propos du ministre, le président Sleiman n'est guère enthousiaste au prolongement de son mandat. "Une prorogation à laquelle s'opposent notamment le Hezbollah et le Courant patriotique libre".
"Tout député qui se retire de la séance parlementaire, ne veut pas élire un président choisi par les Libanais, mais plutôt par l'étranger. Ceci signifie que le camp adverse n'a pas l'intention d'appliquer la Constitution. En fait, toute personne soucieuse de l'intérêt du Liban, ne peut admettre le principe du vide à la présidence et c'est notamment ce vide qu'appréhende l'ancien Premier ministre Saad Hariri, par crainte de son extension vers toutes les institutions", a enfin expliqué M. De Freije.
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