ANI - (AFP) - "Les progrès en Libye après la dictature sont trop lents", a prévenu jeudi la nouvelle ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, à l'ouverture d'une conférence internationale sur l'aide à la stabilisation de ce pays.
La conférence est largement éclipsée par les tractations autour de la crise ukrainienne, notamment en raison de la présence des chefs de la diplomatie américaine John Kerry, russe Serguei Lavrov, français Laurent Fabius et allemand Frank-Walter Steinmeier.
Une quarantaine de délégations ont fait le voyage de Rome, dont le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, le sous-secrétaire général aux affaires politiques des Nations unies, Jeffrey Feltman, et le représentant spécial de l'ONU en Libye, Tarek Mitri.
Mme Mogherini avertit d'emblée que "les progrès en Libye après la dictature sont trop lents, ce qui ne permet pas à l'aide de la communauté internationale de se déployer". "Les bons projets ne manquent pas mais plutôt la possibilité de les mettre en oeuvre".
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