ANI - A l'occasion de la 35ème commémoration de la Révolution islamique iranienne, l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Ghazanfar Roknabadi, a organisé ce lundi une réception au BIEL, en présence du ministre sortant des Affaires étrangères Adnane Mansour, représentant le président de la République Michel Sleiman et le Premier ministre Najib Mikati, le ministre sortant de la Santé publique Ali Hassan Khalil représentant le président de la Chambre Nabih Berri, M. Mohammad Al-Machnouk représentant le Premier ministre désigné Tammam Salam, ainsi qu'un parterre de figures politiques, religieuses, diplomatiques, militaires et juridiques.



Durant son allocution, l'ambassadeur iranien a tout d'abord braqué les projecteurs sur l'importance de la Révolution islamique en Iran et sur le rôle pionnier que joue le pays à plusieurs niveaux.



Il a alors mis en relief le potentiel, aussi bien politique qu'économique, culturel, militaire et scientifique dont dispose Téhéran, dirigé par le président Hassan Rohani sous l'autorité du guide suprême, l'Ayatollah Khamenei.



La technologie du lancement de fusées, le nucléaire qui a introduit l'Iran à la scène internationale et la détermination du pays de poursuivre son développement dans ce contexte, notamment après l'accord scellé avec les 5+1, ont de même figuré dans le discours du diplomate.



"Cet accord a fait preuve des intentions pacifiques de Téhéran en ce qui concerne le développement de sa technologie nucléaire de façon à permettre sa modernisation et sa prospérité," a-t-il affirmé.



"La République islamique d'Iran optera toujours pour la justice et le dialogue et soutiendra de façon permanente les opprimés, notamment au Liban, en Syrie et en Palestine, en face de l'occupation sioniste et du terrorisme takfiri," a-t-il ensuite signalé, ajoutant que "le président Rohani avait récemment proposé, devant l'Assemblée générale de l'ONU, le projet d'un monde sans violence ni extrémisme, un projet approuvé (...) puisque le monde entier rejetait le extrémisme et la violation des droits humains."



M. Roknabadi a, par ailleurs, réitéré la position de son pays favorable au dialogue en Syrie et à la non-ingérence étrangère dans le pays en disant: "la solution est politique, elle n'est jamais militaire, elle est strictement aux mains des Syriens, eux-mêmes."



Il a souligné que la prolifération du terrorisme en Syrie menaçait désormais les pays de la région, regrettant le soutien étranger aux groupes terroristes "malgré les conditions non humaines".



Finalement, en ce qui concerne le Liban, l'ambassadeur a indiqué que les relations entre les deux pays étaient d'une importance primordiale et devraient être consolidées davantage pour affronter tout défi.



"Les attentats exécutés par les groupes terroristes ces derniers mois au Liban, notamment l'attentat contre l'ambassade d'Iran à Beyrouth, l'assassinat de l'ancien ministre Mohammad Chatah et la prise pour cible de citoyens innocents dans différentes régions libanaises devraient inciter la communauté internationale à assumer plus sérieusement ses responsabilités dans le cadre de la lutte contre le terrorisme," a conclu le diplomate.


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