ANI - La Grande Bretagne a exprimé son inquiétude pour ce qu'elle a appelé "le retard pris par le gouvernement syrien dans le transfert de ses armes chimiques vouées à l'élimination conformément à un accord international".



"Nous ressentons de l'inquiétude quant à ce retard. La destruction des armes chimiques pourrait durer des années", a signalé le quotidien "The Guardian", citant la diplomatie britannique.



Toujours selon la même source, "le temps n'est plus aux excuses. Il s'agit de passer à l'action".



"La poursuite de la guerre, les intempéries ainsi que les questions bureaucratiques, financières et techniques en Syrie seraient un manque de respect à la date limite fixée au 31 janvier", a-t-il précisé.



Et d'ajouter: "le premier lot d'armes chimiques a été transporté de Syrie le 7 janvier à bord d'un navire danois. Le 30 juin constitue le délai définitif fixé dans le but de détruire l'arsenal chimique syrien".



Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a révélé hier, jeudi, avoir demandé à son homologue russe Serguei Lavrov d'exercer une pression sur Damas pour l'obliger à se conformer à l'accord, appelant le régime syrien à intensifier ses efforts pour transporter ces armes jusqu'au port de Lattiquié en vue de les détruire ultèrieurement.



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