ANI - La Faculté d'Information et de Documentation - Section 2 a honoré, ce jeudi, à l'Université Libanaise à Fanar, un grand nombre de ses anciens diplômés qui occupent actuellement des postes éminents au sein du monde des médias.



La directrice de l'Agence Nationale d'Information (ANI), Laure Sleiman Saab, diplômée de la Faculté d'information et de Documentation - Section 2, a appelé, dans son discours prononcé à l'occasion, les personnes présentes "à observer une minute de silence à la mémoire du collègue de l'ANI, Joseph Abboud, également diplômé de ladite faculté".



"J'ai quitté les bancs de cette université depuis 20 ans. J'ai rêvé de suivre mon cursus universitaire au sein de cette faculté. 20 ans ont passé et j'étais cette jeune fille qui avait un rêve : celui de devenir journaliste. Après avoir été promue (éditrice au sein d'une station de radio, de deux quotidiens et de deux agences de presses), je m'adresse à vous, aujourd'hui, en tant que directrice de l'Agence Nationale de l'Information", a-t-il elle précisé.



"Il est vrai que j'ai pris cette position en charge grâce à mon acharnement et à mon amour pour cette profession, réputée pour être également une carrière parsemée de difficultés. Mais j'ai reçu une formation au sein d'une faculté dont les professeurs m'ont inculquée les principes et les fondements des médias", a-t-elle poursuivi.



Mme Saab a assuré que "mon amour pour la presse s'est développé à l'âge de 14 ans. J'ai rêvé d'être une journaliste réussie qui protège les principes de cette profession. Cette dernière constitue un message s'employant à protéger les éthiques professionnelles. Le journalisme n'a jamais été un bazar politique ou une tribune de diffamation et de mensonge. Le journalisme véhicule le message en toute objectivité et neutralité. Mes professeurs m'y ont initié".



"J'ai beaucoup appris au sein de cette université. Toutefois, la Faculté d'Information nécessite un énorme soutien car le développement à ce titre dans le monde n'attend pas la routine et la hiérarchie administratives. La Faculté d'Information a besoin de grands équipements et de studios modernes. Il n'est pas permis que les étudiants achèvent leurs études sans appliquer en réalité ce qu'ils ont appris", a-t-elle assuré.



La directrice de l'ANI a enfin remercié l'Université Libanais pour avoir pensé aux anciens diplômés et avoir organisé cet événement.



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