ANI - Le chef du parti Kataëb, l'ancien président Amine Gemayel, a estimé ce jeudi que la protection de frontières libanaises était une responsabilité internationale parce que le Liban subissait les répercussions des développements régionaux et des agressions menées par des parties étrangères.



"Nous ne sommes pas en état de guerre civile ou de conflit interne. Nous subissons des attaques étrangères et, par la suite, la communauté internationale ne peut pas laisser le Liban affronter ces difficultés seul. C'est à elle d'agir pour réduire les menaces qui pèsent sur notre pays et qui mettent en péril son entité, son unité et ses institutions", a-t-il expliqué, à l'issue de sa rencontre avec l'ex-président Michel Sleiman.



La conjoncture locale, les échéances prochaines, les développements sécuritaires et l'aide saoudienne à l'armée et aux forces de l'ordre ont été au menu de cette rencontre; M. Gemayel a ainsi regretté l'échec du Parlement à élire un nouveau chef de l'Etat alors que le pays traverse une période assez difficile.



"Ce qui se passe à Ersal, à Tripoli, à Beyrouth et dans les différentes régions libanaises est très grave. Les citoyens et les responsables doivent en être conscients", a-t-il signalé, avant d'exprimer son soutien à l'armée libanaise et de présenter ses condoléances aux familles des martyrs.



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