ANI - Le Premier ministre, Tammam Salam, a prononcé un mot dans le cadre de la séance parlementaire réservée samedi à la solidarité avec la Palestine et l'Irak.



"Alors que nous sommes présents ici, la machine à tuer d'Israël poursuit ses crimes à l'encontre du peuple palestinien à Gaza, au milieu d'un silence suspect qui nous pousse à nous interroger sur la morale humaine (...) et sur les droits humains, la justice, la dignité humaine et l'équité entre tous," a-t-il signalé.



Il a dénoncé la campagne barbare d'Israël, soulignant qu'elle contribuera à augmenter la détermination des Palestiniens à s'attacher davantage à leurs droits.



"Au Liban, nous ne sommes pas neutres à l'égard du massacre du peuple palestinien et nous proclamons notre solidarité avec nos frères en Palestine dans leur lutte pour obtenir leurs droits et établir un Etat indépendant," a-t-il précisé.



Le chef du gouvernement a alors appelé l'ONU à laisser tomber sa "faiblesse chronique pour l'arrogance israélienne", à faire son devoir en mettant un terme à la série de crimes commis à Gaza et à oeuvrer pour appliquer les lois internationales.



M. Salam a ensuite indiqué que le barbarisme israélien en Palestine était similaire à celui exercé en Irak, au milieu des différends politiques qui ont affaibli l'Etat irakien et le pouvoir du gouvernement.



Il a alors noté que sous le titre d'un "califat islamique imaginaire", les extrémistes ont semé terreur et destruction pour frapper la vie sociale en Irak.



"Cette vague a récemment visé les chrétiens de Mossoul et les a poussés à fuir le pays dans lequel ils étaient présents depuis le début du christianisme," a-t-il déploré.



"Au Liban, pays de la coexistence islamo-chrétienne, nous sommes déterminés à lancer un cri de condamnation de ces pratiques et à dire à la région et au monde entier que les Libanais, malgré toutes les crises qu'ils ont connues, s'attachent à la pluralité religieuse et confessionnelle," a ajouté M. Salam.



Le Premier ministre a enfin profité de cette occasion pour relancer son appel à l'élection d'un nouveau président libanais, seul président chrétien dans la région, pour mettre un terme au vide présidentiel.


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