ANI - Le ministre de la Santé Waêl Abou Faour a lancé mercredi, lors d'une conférence de presse à l'UL, le projet sur "la régulation des conflits par l'amélioration des soins palliatifs pour les habitants les plus vulnérables au Liban", en présence de l'ambassadrice Angelina Eichhorst et de la présidente du HCR, Ninette Kelley.



Ce programme d'une valeur de 20 millions d'euro est financé par l'UE. Il a pour objectif de réguler les conflits et les différends entre les réfugiés syriens et la société libanaise par le renforcement de la capacité du ministère de la Santé. Des services de soins palliatifs sont accordés à plus d'un million de bénéficiaires. Il est mis en oeuvre par le HCR, en partenariat avec l'OMS, la UNICEF et d'autres agences internationales.



Le ministre Abou Faour a mentionné "l'échec de la communauté internationale à assumer ses responsabilités et obligations envers les réfugiés syriens et de laisser le Liban porter ce lourd fardeau qui dépasse ses capacités. Cette situation tragique ne se limite pas aux réfugiés mais elle porte atteinte à la société libanaise qui réclame ses besoins fondamentaux. Cela démontre alors l'importance de ce projet qui est financé par l'UE dans ces circonstances particulièrement difficiles".



Mme Kelley a pour sa part assuré que "lorsqu'un pays témoigne d'un afflux massif de réfugiés, à savoir le Liban, il devient nécessaire de consolider les institutions générales notamment celles concernées par la santé ", notant qu'une bonne santé est essentielle pour la sécurité nationale et la stabilité.



"Le ministère de la Santé a travaillé, depuis le début de la crise, de concert avec les agences humanitaires pour répondre aux besoins croissants des soins de santé", a-t-elle révélé.



==========N.A.